À quelques mois des élections municipales de 2026, l’ancien président de l’Olympique Lyonnais s’impose comme le recours d’une ville lassée par cinq années de gestion écologiste. À l’heure où le maire sortant Grégory Doucet multiplie les polémiques et divise jusque dans son propre camp, l’homme d’affaires et bâtisseur lyonnais incarne une alternative crédible, pragmatique et rassembleuse. Perdre la ville de Lyon aux prochaines municipales serait une lourde défaite pour les Verts, qui avaient fait de cette grande ville un laboratoire politique.
Élu en 2020 sur la promesse d’une « ville apaisée et verte », Grégory Doucet aura surtout réussi à tendre les nerfs d’une métropole jadis réputée pour sa mesure. En cinq ans, la majorité écologiste a imposé, sans concertation, une série de décisions perçues comme brutales : piétonnisation à marche forcée du centre-ville, multiplication des zones à trafic limité, guerre ouverte contre la voiture, ralentissement des grands projets immobiliers.
Résultat : la Presqu’île s’asphyxie, les commerçants s’exaspèrent, et les embouteillages s’allongent. À ces dysfonctionnements s’ajoutent les affaires qui plombent la fin de mandat : soupçons de favoritisme dans l’attribution de marchés publics, flou autour de subventions à certaines associations militantes, et divisions internes au sein même du groupe écologiste. Pire encore : les dérapages idéologiques du maire — de la suppression de certaines décorations de Noël à ses sorties contre la Patrouille de France — ont fini de braquer une grande partie des Lyonnais. Même dans les rangs de la gauche modérée, on murmure qu’« il faut tourner la page ».
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