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En France, le quotidien des forces de l’ordre vire au cauchemar

par Rédaction

Tags « La maire t’es morte » et menaces nominatives à Chanteloup-les-Vignes, policier passé à tabac à La Baule (mâchoire et orbite fracturées), agents lynchés hors service à Reims, BAC agressée à Givors, policière frappée à Évreux… Selon un dossier du Figaro, les exemples se multiplient, au point que les syndicats parlent d’une banalisation de la violence antiflics.

Selon Le Figaro, une douzaine de policiers sont blessés chaque jour en service, un tous les deux jours hors service, et plus de 5.000 agressions physiques ont visé les gendarmes l’an dernier.

Le malaise est aggravé par l’« impunité » ressentie : remises en liberté rapides, relaxes, décisions judiciaires incomprises. Des magistrats sont accusés de « culture de l’excuse ». Le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a porté plainte contre quatre députés LFI ayant affirmé que « la police tue toujours ».

Le patron des commissaires, Frédéric Lauze, réclame peines planchers, incarcération systématique, renforcement des sanctions pour attaques contre agents en civil, et une campagne nationale de soutien à la police.

Conclusion du journal : les policiers ont « des bleus à l’âme » – et le respect de l’uniforme s’effondre.

La Rédaction

(Photo : Belgaimage)

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