À moins de deux ans de l’élection présidentielle française, David Lisnard, maire de Cannes et président de l’Association des maires de France, s’impose comme l’une des figures montantes de la droite républicaine. Porté par son mouvement Nouvelle Énergie, il prône une ligne claire : moins de dépenses publiques, plus de mérite, plus de sécurité et une maîtrise ferme de l’immigration. De passage à Bruxelles, il s’est confié dans un grand entretien à 21 News, où il livre sa vision d’une droite « radicalement réformatrice » et son diagnostic d’une République qu’il juge à bout de souffle.
21News: Bonjour David Lisnard. Vous êtes de passage à Bruxelles cette semaine, pour quelle raison ?
David Lisnard : D’abord, je visite le Parlement européen et je rencontre plusieurs dirigeants européens. Ensuite, je suis ici avec François-Xavier Bellamy, dont je suis proche depuis longtemps : nous partageons beaucoup de valeurs et de convictions, et c’est un ami. Par ailleurs, je commence à avoir à Bruxelles des relais importants pour Nouvelle Énergie. Nouvelle Énergie, c’est le parti que j’ai fondé en 2014 pour proposer, dans un paysage politique français en plein chaos, une ligne de constance : libérale sur le plan économique, sécuritaire et éducative. Ce sont les trois grands axes de mon projet.
« Je veux une France ouverte, tolérante, mais respectée. »
Enfin, je rencontre Georges Louis Bouchez, le président du MR, que je connais déjà et dont j’apprécie les convictions, les principes et l’énergie.
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