Commencer l’année 2026 sans budget voté et sous le régime des douzièmes provisoires n’a rien de dramatique, affirme Rudy Aernoudt, chef de cabinet de Georges-Louis Bouchez. Invité jeudi matin sur la VRT (De Ochtend), il a jugé la situation « dommage, mais pas si grave », estimant que le pays pourrait fonctionner « un ou deux mois » de la sorte. « L’avantage, c’est qu’il n’y a pas de dépense supplémentaire », souligne-t-il.
Rudy Aernoudt s’inscrit dans la ligne de son président : avant la Toussaint, Georges-Louis Bouchez plaidait lui aussi pour « quelques semaines de plus » afin d’obtenir « un bon budget », considérant qu’il n’était « pas dramatique » de débuter 2026 sous douzièmes provisoires. Dans ce système, l’État ne peut dépenser chaque mois qu’un douzième du budget de l’année précédente.
Sur La Première, Pieter Timmermans, CEO de la FEB, adopte un ton similaire : « Pour un ou deux mois, ça passe encore. Au-delà, certaines dépenses ne pourront plus être honorées. » Il appelle les partenaires de l’Arizona à « se retrousser les manches » et avertit : « faire tomber le gouvernement serait la pire des choses.
La rédaction
(BELGA PHOTO BERNAL REVERT)