Engie a annoncé jeudi une baisse de 16 % de son bénéfice avant intérêts et impôts (EBIT) sur les neuf premiers mois de 2025, à 6,8 milliards d’euros. Parmi les facteurs explicatifs figure la mise à l’arrêt définitive du réacteur Doel 1 en février, dont l’impact financier se fait nettement sentir dans les résultats du groupe.
L’activité nucléaire – largement portée par le parc belge – n’a généré qu’un EBIT de 496 millions d’euros, soit moins de la moitié du niveau atteint un an auparavant. Outre l’abandon de Doel 1, les arrêts programmés de Tihange 3 et Doel 4 pour maintenance ont pesé, tout comme la baisse des prix de l’électricité en Europe.
Engie souligne toutefois que le redémarrage de Tihange 3 et Doel 4 constitue « une étape critique » dans le programme d’extension nucléaire négocié avec l’État belge, désormais bouclé.
Malgré un contexte de marché moins porteur, la directrice générale Catherine MacGregor se félicite d’une « performance solide » et d’un plan de performance « très bien démarré », avec près de 500 millions d’euros d’amélioration sur neuf mois. Le groupe confirme viser le haut de sa fourchette de résultat net récurrent 2025, estimée entre 4,4 et 5 milliards d’euros.
La rédaction
(BELGA PHOTO DIRK WAEM)