Donald Trump a accentué vendredi la pression sur l’Ukraine pour qu’elle accepte rapidement son projet de règlement du conflit avec la Russie, estimant qu’il « faudra bien » que ce plan finisse par convenir à Kiev. Le président américain vise une approbation d’ici une semaine.
Interrogé sur le refus exprimé par Volodymyr Zelensky, M. Trump a affirmé qu’ : « (il faudrait) bien que cela lui plaise. Et si cela ne lui plaît pas, alors ils n’auront qu’à continuer à se battre. » Une formule qui illustre la fermeté affichée par le dirigeant républicain, frustré de ne pas être parvenu à mettre un terme à la guerre déclenchée par l’invasion russe de février 2022.
Dans le Bureau ovale, où il recevait le futur maire de New York, Zohran Mamdani, Trump a rappelé les avertissements qu’il avait déjà adressés à son homologue ukrainien lors d’une rencontre en février : « Je lui ai dit très sèchement qu’il n’avait pas les cartes en main. »
À la radio Fox News, le président de 79 ans a précisé pourquoi il fixait désormais une échéance : « J’ai eu beaucoup de dates butoirs, et quand les choses vont bien, on a tendance à les repousser. Mais jeudi nous semble un moment adéquat. »
Trump a répété que, sans accord, l’Ukraine risquait selon lui de « perdre en peu de temps » les territoires qu’elle devrait céder à la Russie dans le cadre du plan en 28 points soutenu par Washington. Il a aussi assuré que Vladimir Poutine « ne veut pas plus de guerre », affirmant que le maître du Kremlin était « puni » par la durée d’un conflit bien plus long que prévu par Moscou.
Vendredi, Volodymyr Zelensky a de nouveau rejeté la proposition américaine, jugée à Kiev trop favorable au Kremlin, affirmant qu’il ne « trahirait jamais » son pays.
La rédaction
(Photo Belgaimage)
