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Crise chez Ecolo : transition de trois mois et demi avant l’élection d’une nouvelle présidence — Marie Lecocq pourrait-elle se représenter ?

par Rédaction

Ecolo a lancé vendredi une transition interne de trois mois et demi destinée à mener à l’élection d’une nouvelle co-présidence début 2026, annonce RTL. Réuni pendant près de cinq heures, le Conseil de fédération a fixé un calendrier précis : les candidatures seront ouvertes dès lundi et pourront être déposées jusqu’au 25 janvier. La campagne interne s’étendra ensuite jusqu’à la fin février, avant un vote organisé lors d’une assemblée générale dans les deux semaines suivantes.

Cette période de transition fait suite aux démissions des co-présidents Samuel Cogolati et Marie Lecocq. Pour assurer l’intérim, une direction collégiale de cinq membres prend les commandes du parti : les chefs de groupe Zakia Khattabi (Bruxelles), Stéphane Hazée (Wallonie), Sarah Schlitz (Chambre), Bénédicte Linard (Fédération Wallonie-Bruxelles) ainsi que l’eurodéputée Saskia Bricmont.

Après la débâcle électorale du 9 juin 2024, Ecolo veut cette fois se donner du temps. « Il s’agit de tirer les enseignements de ce qui s’est passé et de permettre une maturation des projets politiques », souligne Stéphane Hazée. « On ne choisit pas seulement des personnes, on choisit un cap. »

L’équipe intérimaire revendique une gouvernance pleinement collective. « Aucun de nous ne se considère comme président », insiste Bénédicte Linard. « C’est l’option la plus logique dans le contexte actuel. »

Une réunion dans une ambiance « sereine »

Malgré les tensions apparues en début de semaine entre les deux co-présidents sortants, la réunion de vendredi s’est déroulée « sereinement », selon plusieurs participants. Marie Lecocq, seule à s’exprimer devant la presse, a évoqué « des échanges bienveillants » et la volonté commune « d’aller de l’avant, même dans une situation difficile ».

Interrogée sur une éventuelle nouvelle candidature, elle reste prudente : « C’est beaucoup trop tôt pour en parler. »

La formule de la co-présidence — un duo homme/femme et Wallonie/Bruxelles —, un temps remise en question, est finalement maintenue pour cette prochaine élection, même si une réflexion plus large est engagée sur les statuts du parti.

La rédaction

(BELGA PHOTO BRUNO FAHY)

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