Invité de CNews, le député EPR Guillaume Kasbarian (photo) a relancé mercredi la polémique sur le coûteux dispositif d’hébergement d’urgence, pointant les séjours de plusieurs années, dans des hôtels, de migrants en situation irrégulière. Il demande un durcissement de la loi et une vérification systématique du statut administratif au bout de trente jours.
Face à Sonia Mabrouk, Guillaume Kasbarian n’a pas cherché l’euphémisme. « Les Français n’ont pas à financer des chambres d’hôtel pendant trois ans en moyenne pour des migrants irréguliers », a-t-il martelé, dénonçant une dérive budgétaire devenue, selon lui, injustifiable. L’ancien ministre du Logement, désormais député Ensemble pour la République, rappelle que la France consacre près de 3 milliards d’euros par an à l’hébergement d’urgence, un poste dont l’ampleur ne cesse de croître.
Kasbarian reconnaît néanmoins la nécessité de protéger ceux qui vivent dans la rue, en particulier durant la trêve hivernale. « On ne va pas demander de papiers à un SDF sans papiers que l’on sort du froid », concède-t-il. Mais il exige qu’au bout de trente jours, l’administration doit vérifier le statut de la personne hébergée. Une manière d’éviter que des migrants sous OQTF ou en situation irrégulière ne restent plusieurs années dans le dispositif, parfois hébergés dans des hôtels à prix élevé aux frais du contribuable.
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