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Marie-Christine Marghem : « La Belgique ne va pas assez vite sur le nucléaire »

par Demetrio Scagliola
BELGA PHOTO BRUNO FAHY

Un an après avoir fait basculer Tournai hors du giron socialiste, Marie-Christine Marghem (MR-MCC) dresse un premier bilan sans langue de bois. La bourgmestre revient sur la prise de ce bastion historique et sur une opposition socialiste encore « dépitée ». Vice-présidente du MR et figure incontournable du débat énergétique, elle évoque aussi l’atmosphère interne du parti, ses relations avec Georges-Louis Bouchez, et surtout le virage nucléaire opéré par le gouvernement De Wever. Marie-Christine Marghem estime que la Belgique ne va « ni assez loin, ni assez vite » et réclame des actions concrètes pour prolonger davantage de réacteurs. 

Entretien avec Marie-Christine Marghem

21News : Marie-Christine Marghem, en tant que présidente du MCC, vous êtes statutairement vice-présidente du MR. Comment analysez-vous le climat du parti, qui vit parfois des tensions internes, comme dernièrement avec Michel De Maegd ?

Marie-Christine Marghem : J’ai l’occasion, de manière régulière, de discuter avec Georges-Louis Bouchez. Je dirais que l’atmosphère interne suit les cheminements, parfois aléatoires, des expressions multiples et nombreuses du Président. Il a son caractère, qui comporte des atouts et forcément le revers des atouts. Et donc parfois il y a un peu de tension, il y a un peu d’inquiétude, un peu de houle au sein du parti. Bon, il faut y accorder la juste importance, ce n’est pas impactant de manière structurelle. Et puis, il faut garder son calme, on ne vote pas maintenant. Et on va pas commencer à s’affoler sur des sondages qui se trompent régulièrement et grossièrement à une semaine de chaque élection. 

Donc, il faut réussir 2029. Et pour réussir 2029, il ne s’agit pas d’occuper le pouvoir, ce n’est pas notre façon de voir les choses. Il s’agit de se rendre utile et de faire en sorte que nos priorités politiques soient concrétisées. Et ce ne sont pas des politiques naturellement de confort, ce sont des politiques énergiques, des politiques dérangeantes, mais elles sont absolument essentielles, si nous voulons recouvrer de la marge de manœuvre pour assumer les fonctions essentielle de l’État et des entités publiques. Donc moi je suis dans le même travail au niveau local. Et je soutiens la politique de ce gouvernement.

21News : Que vous inspire le procès en extrême droite que certains font parfois au MR et à son président ?

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