La Fédération Wallonie-Bruxelles tourne une page importante de la gestion de sa fonction publique. Le Gouvernement a approuvé, en première lecture, une réforme du régime des congés maladie des agents statutaires. À partir du 1er juillet 2026, il ne sera plus possible de cumuler indéfiniment des jours de maladie non utilisés : le plafond sera désormais fixé à 210 jours ouvrables pour l’ensemble de la carrière.
Une décision que la ministre de la Fonction publique, Jacqueline Galant (MR), sur la photo, présente comme un acte de modernisation indispensable.
« Personnellement, j’ai du mal à comprendre qu’il soit possible de cumuler des jours de congés pour maladie non pris. Ou bien on est malade et le système nous protège, ce qui est bien normal, ou bien on ne l’est pas. » insiste-t-elle. « Cette réforme maintient un système généreux pour les fonctionnaires statutaires mais fixe enfin des limites claires. Il était temps de mettre fin à des pratiques d’un autre temps. »
Un système jusqu’ici sans limite… et coûteux
Actuellement, les fonctionnaires statutaires de la FWB peuvent cumuler sans plafond leurs jours de maladie non utilisés, tout au long de leur carrière. Tant que ce « pot maladie » existe, l’agent est rémunéré à 100 %. Une fois épuisé, l’agent passe en disponibilité et son traitement tombe à 60 %.
Ce régime se distingue fortement de celui des enseignants, déjà limités à 182 jours sur leur carrière. Une incohérence qui pose problème, selon le Gouvernement, tant sur le plan de l’équité interne que sur celui de la soutenabilité budgétaire. Le cumul illimité est en effet considéré comme un risque financier difficile à maîtriser à long terme.
Abonnez-vous pour lire l'article en entier.
Apportez votre soutien à la rédaction de 21News en souscrivant à notre contenu premium.
