Alors que la négociation pour mettre en place la coalition Guinness » à la région bruxelloise entre dans le vif du sujet, Défi tente de se positionner comme un acteur de stabilité — mais sans renier ses lignes rouges. Ce matin sur LN24, Bernard Clerfayt, ministre bruxellois et figure de proue du parti, a clairement rejeté l’idée d’un gouvernement reposant sur une majorité fragile ou dépendante de soutiens extérieurs, notamment celui de Fabian Maingain.
« Mathématiquement, ce n’est pas possible », a-t-il rappelé d’emblée. Côté francophone, la coalition évoquée plafonne à 36 sièges sur 72. Côté néerlandophone, aucune majorité ne se dégage non plus. « J’attends de voir les positionnements de l’Open VLD et du CD & V, ce qui permettrait de rééquilibrer la coalition dans l’équilibre droite-gauche », a-t-il précisé. « Voter un budget de redressement, des ordonnances difficiles, sans majorité solide, ce n’est tout simplement pas faisable », insiste Bernard Clerfayt.
Pas de majorité dépendante d’une seule voix
La ligne est claire : Défi ne veut pas d’un gouvernement qui tiendrait à une voix près — et encore moins à une « voix flottante ». Interrogé sur l’hypothèse d’un soutien externe de Fabian Maingain, désormais en marge des équilibres classiques, Bernard Clerfayt se montre sans ambiguïté : « Nous ne souhaitons pas installer un gouvernement qui dépendrait d’une seule voix. Surtout une voix flottante, je pense que c’est clair. »
Pour Défi, il ne s’agit pas seulement de former un exécutif, mais de bâtir une majorité capable d’assumer politiquement des décisions lourdes. « Il faut que tous ceux qui doivent voter soient autour de la table, qu’ils marquent leur accord sur les mesures à prendre, et qu’ils les soutiennent dans la durée », prévient-il, écartant le scénario d’un appui opportuniste qui pourrait se dérober au premier conflit.
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