Sous la pression croissante des États-Unis, le gouvernement libanais a franchi une étape majeure en confiant à l’armée l’élaboration d’un plan pour que seules les forces de l’État détiennent des armes d’ici la fin de l’année 2025.
Lors de la session ministérielle de jeudi 7 août, plusieurs ministres chiites – affiliés au Hezbollah ou au Courant du Futur, ainsi que l’indépendant Fadi Makki – ont quitté la réunion en signe de protestation. Malgré leur absence, l’assemblée a approuvé les objectifs du « plan Barrack », un calendrier américain structuré autour du désarmement du Hezbollah, du retrait israélien de positions stratégiques, et d’une relance économique via une conférence internationale.
Une réponse farouche du Hezbollah
Le Hezbollah a qualifié cette décision de « péché grave » et affirmé qu’il la traiterait « comme si elle n’existait pas ». Le numéro deux du parti, Naim Qassem, a insisté sur le droit du Hezbollah à la résistance tant que l’État israélien maintient une présence militaire dans le Sud libanais.
Abonnez-vous pour lire l'article en entier.
Apportez votre soutien à la rédaction de 21News en souscrivant à notre contenu premium.