Selon Le Figaro, la capitale auvergnate est désormais rattrapée par une vague d’agressions et d’homicides liés au trafic de drogue, au point d’intégrer cet été le dispositif national des « villes de sécurité renforcée », aux côtés de Marseille ou Grenoble.
Quatre homicides, un blessé grave et plusieurs fusillades en 2025 : la paisible commune de 150.000 habitants vit au rythme de faits divers sanglants. Le préfet du Puy-de-Dôme, Joël Mathurin, pointe une « criminalité organisée » qui dépasse le simple deal de rue. La police locale a accru de 35 % sa présence sur le terrain, tandis que les faits liés au narcotrafic bondissaient de 69 %.
L’inscription de Clermont-Ferrand dans le dispositif ouvre la voie à davantage de moyens d’enquête et de démantèlement des réseaux. Mais sur place, élus et habitants expriment colère et inquiétude. « Clermont, la nuit, ça craint », résume un étudiant, tandis que l’opposant de droite Julien Bony réclame couvre-feu, vidéo-protection et renforts policiers.
La Rédaction
(Photo : Hans Lucas Collection)