L’Agence internationale de l’Énergie (AIE) reconnaît, dans un rapport publié mardi, que l’investissement dans de nouveaux projets pétroliers et gaziers pourrait être incontournable pour maintenir la sécurité énergétique mondiale. Cette conclusion s’appuie sur l’analyse de 15.000 champs d’hydrocarbures et sur un constat clair : les sites existants déclinent plus rapidement qu’anticipé.
Près de 90 % des capitaux injectés actuellement ne servent qu’à compenser les pertes d’approvisionnement dues à l’épuisement naturel des réservoirs. « Cela laisse un fossé qu’il faudra combler par de nouveaux projets conventionnels de pétrole et de gaz », souligne l’AIE. Sans ces investissements, la production mondiale ne pourra pas se maintenir à son niveau actuel.
Le rapport chiffre à 570 milliards de dollars en 2025 les investissements nécessaires dans le secteur pétrogazier. Une baisse, même modeste, pourrait faire la différence entre une production stable et une contraction brutale de l’offre, avec des conséquences immédiates pour les prix et la stabilité des marchés.
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