Entre la N-VA et le CD&V, le courant ne passe plus. Les chrétiens-démocrates reprochent aux nationalistes flamands d’attaquer systématiquement les ministres CD&V, alors qu’ils siègent dans la même majorité. L’ambiance est déjà délétère au sein du gouvernement flamand et les tensions gagnent désormais le fédéral.
À première vue, il ne s’agirait que d’une querelle limitée entre Andy Pieters (N-VA), ancien chef de cabinet de la ministre flamande Zuhal Demir (N-VA), et Jo Brouns (CD&V), ministre flamand de l’Agriculture et de l’Environnement. Tous trois sont originaires du Limbourg, ce qui n’est pas anodin. Mais ces divergences personnelles n’expliquent pas tout.
Fait notable : le CD&V ne tente même pas de nier l’existence du conflit, comme c’est souvent l’usage dans une majorité. Selon les chrétiens-démocrates, ces tensions remontent à la précédente législature flamande. Pourtant, cela n’explique pas les critiques répétées, de plus en plus virulentes, visant leurs ministres. Leur politique en matière de nitrates, de gestion de l’eau, leur prétendue lenteur ou leur supposée négligence sont dans la ligne de mire.
En Flandre : un dossier agricole empoisonné
Le député flamand Andy Pieters (N-VA) est régulièrement la voix qui porte ces attaques contre Brouns. Ce rôle lui a valu une solide inimitié de la part du CD&V. Et ce n’est pas tout : en tant que chef de file de l’opposition communale, Pieters a également accusé une liste locale comprenant des membres CD&V de conflits d’intérêts dans le cadre d’un projet de mosquée à Maasmechelen.
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