Accueil » Emmanuel et Brigitte Macron à l’offensive contre la rumeur « Trogneux ». Une stratégie risquée

Emmanuel et Brigitte Macron à l’offensive contre la rumeur « Trogneux ». Une stratégie risquée

par J.PE

Le temps du silence est révolu. Emmanuel et Brigitte Macron ont choisi d’attaquer de front la rumeur qui empoisonne leur vie privée depuis plus de trois ans : l’affirmation, née dans les cercles complotistes français, selon laquelle la Première dame serait en réalité « Jean-Michel Trogneux », son propre frère.

Longtemps cantonnée à des marges conspirationnistes, la thèse a explosé en décembre 2021, lorsqu’une vidéo de quatre heures mêlant médium autoproclamée et pseudo-journaliste autodidacte a circulé sur YouTube. Très vite, des centaines de milliers de vues et une diffusion virale s’en sont suivi .  Puis la rumeur a traversé l’Atlantique : Candace Owens, influenceuse conservatrice américaine proche de Donald Trump, s’en empare. Elle y consacre une série de podcasts – Becoming Brigitte – suivis par des millions d’internautes, et préface même un livre qui prétend « démonter la légende officielle » du couple présidentiel français.

Les Macron sortent de leur réserve

Au début, Emmanuel Macron choisit la discrétion. Mais face à l’emballement, il change de stratégie : « Il s’agit de défendre mon honneur », confie-t-il. Brigitte Macron engage, avec son frère Jean-Michel, des poursuites judiciaires. En France comme aux États-Unis, le couple s’est attaché les services du prestigieux cabinet Clare Locke. Leur avocat a promis devant la BBC de présenter « des preuves scientifiques » et documents d’état civil établissant la vérité.

La ligne de défense est claire : démontrer la fausseté des accusations, faire condamner celles et ceux qui les propagent et ainsi envoyer un signal fort. Mais cette stratégie comporte des risques. Chaque procès devient une caisse de résonance pour les complotistes. L’acquittement récent de deux femmes poursuivies en France illustre la difficulté juridique : alléguer qu’une femme est transgenre ne tombe pas directement sous la diffamation. Les juges reconnaissent pourtant que les pièces produites par Brigitte Macron établissent les incohérences des thèses adverses.

Abonnez-vous pour lire l'article en entier.

Apportez votre soutien à la rédaction de 21News en souscrivant à notre contenu premium.

S'abonner

Accédez à tout notre contenu Premium. Un large choix d'articles disponibles.

You may also like

Êtes-vous sûr de vouloir débloquer cet article ?
Déblocages restants : 0
Êtes-vous sûr de vouloir annuler l'abonnement ?