Le dernier dossier pénal visant Donald Trump s’effondre. Le feuilleton judiciaire ouvert en Géorgie depuis 2021 autour de prétendues « tentatives illégales d’inverser le résultat » de l’élection présidentielle de 2020 touche à sa fin. Le procureur spécial de l’État, Peter Skandalakis, a officiellement recommandé mercredi l’abandon pur et simple des poursuites visant Donald Trump et 14 autres personnes, dont Rudy Giuliani et Mark Meadows.
Risque d’enlisement
Dans son avis, Skandalakis estime que poursuivre cette affaire pendant encore « cinq à dix ans » ne servirait plus « l’intérêt des citoyens de Géorgie », reconnaissant implicitement que le dossier s’était enlisé dans une mécanique procédurale interminable, au point d’en devenir contre-productif pour la justice elle-même. La validation du juge est attendue rapidement, et ne fait selon les observateurs plus aucun doute.
Pour l’entourage du président Trump, cette décision constitue bien plus qu’un simple rebondissement judiciaire : elle confirme que les accusations reposaient sur un terrain extraordinairement fragile. Depuis le début, les avocats de Trump affirment que l’ancien président n’a fait qu’exercer ses droits constitutionnels (notamment sa liberté d’expression) en contestant un scrutin qu’il jugeait entaché d’irrégularités – une pratique courante dans l’histoire politique américaine, et qui n’avait jamais auparavant été criminalisée.
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