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Guerre en Ukraine : pourquoi Donald Trump retourne sa veste face à Vladimir Poutine

par Rédaction

Pendant des années, Donald Trump a étonné le monde par sa fascination persistante pour Vladimir Poutine. De sa présidence à sa campagne de retour, le milliardaire républicain a multiplié les gestes d’apaisement à l’égard du Kremlin, allant jusqu’à humilier les alliés traditionnels de Washington tout en ménageant le maître du Kremlin. Pourtant, depuis le début de l’été 2025, le ton a changé. De plus en plus critique envers Moscou, Trump annonce vouloir « la paix, mais pas au prix de la souveraineté ukrainienne » et menace la Russie de représailles économiques si elle refuse de revenir à la table des négociations. Pourquoi ce soudain réveil stratégique ?

Lors de ses débuts de mandat, Trump avait donné le ton : après un premier coup de fil avec Poutine, il avait accepté sans contrepartie les demandes du Kremlin, envoyant même un émissaire — son ami promoteur Steve Witkoff — proposer à Kiev un abandon de l’Otan et la reconnaissance des territoires occupés. L’agressé était sermonné, l’agresseur cajolé. Dans l’esprit de Trump, l’ouverture vers Moscou était une évidence : son intuition d’homme d’affaires lui soufflait qu’un bon deal était possible, comme si la guerre pouvait être surmontée par le commerce. Mais cette croyance, issue d’un certain libéralisme naïf, a été ébranlée au fil des mois. Les promesses non tenues du Kremlin, la poursuite des bombardements, les rebuffades personnelles de Poutine ont fini par blesser l’ego trumpien. « Poutine dit beaucoup de belles choses, puis il bombarde. Je n’aime pas ça », a-t-il lâché début juillet, signe d’un réel agacement.

Le rôle important de Melania Trump, l’influence discrète d’une première dame venue de l’Est

Ce changement de cap s’explique aussi par un facteur souvent sous-estimé : le rôle croissant de Melania Trump. D’origine slovène, ayant grandi sous le joug communiste, Melania connaît les mécanismes de la peur et les réflexes russes. C’est elle qui aurait convaincu son mari que la complaisance avec Moscou devenait moralement et politiquement intenable.

Plusieurs récits évoquent son trouble face aux exactions russes en Ukraine — notamment les enfants déportés et les attaques contre les hôpitaux. Elle aurait notamment insisté sur l’importance de ne pas apparaître comme le complice tacite d’un régime qui bombarde des civils européens. Melania, silencieuse mais présente, aurait également œuvré en coulisses pour renouer avec certains cercles diplomatiques européens. Son influence se manifeste désormais jusque dans les choix rhétoriques du président-candidat, qui parle de « paix juste », de « souveraineté ukrainienne » et même de « crimes de guerre ». Un vocabulaire jadis absent de son discours.

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