De plus en plus nombreux à hausser le ton, les dirigeants des plus grandes entreprises françaises dénoncent ouvertement les dérives fiscales, administratives et politiques. Une colère inédite, portée par un sentiment d’urgence face à un environnement devenu, selon eux, délétère pour la compétitivité.
Longtemps silencieux, souvent prudents dans leurs prises de position publiques, les grands patrons français brisent aujourd’hui le tabou. Les patrons de LVMH, Stellantis, Renault, Michelin, Leclerc, TotalEnergies etc … tous ont récemment fait entendre une voix plus tranchante, parfois virulente, sur la scène publique. Objectif : alerter sur les menaces que font peser, selon eux, les excès fiscaux, la sur-réglementation et un étatisme sclérosant sur l’attractivité de la France.
« Une douche froide » à la française
C’est un Bernard Arnault de retour des États-Unis qui a lancé, fin janvier, l’une des premières charges. Lors de la présentation des résultats de LVMH, le patron du géant du luxe n’a pas mâché ses mots : « Quand on revient en France, c’est un peu la douche froide. […] Augmenter de 40 % les impôts sur les entreprises qui fabriquent ici, c’est une incitation à la délocalisation. » Avant de plaider pour un « Musk à la française », capable de trancher dans la bureaucratie.
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