Des incidents ont éclaté mercredi après-midi à Saint-Gilles, en marge d’une manifestation organisée pour le 1er Mai par le collectif “Alliance du 1er Mai révolutionnaire”. La police de Bruxelles-Capitale/Ixelles a dénoncé des « jets de projectiles » et des « actes de vandalisme ». La situation a également dégénéré dans différentes villes françaises.
La manifestation bruxelloise a débuté à 14h sur la place Marie Janson avant de se diriger vers la Porte de Hal. Certains avaient l’intention de rejoindre le “Village du 1er Mai révolutionnaire” à la place du Jeu de balle. Alors que trois autres mobilisations se sont déroulées sans incident, celle-ci a nécessité l’intervention de la police et l’usage d’une arroseuse, selon un communiqué officiel.
Les forces de l’ordre rapportent avoir été la cible de jets de pavés et de bouteilles. Des graffitis ont été constatés à plusieurs endroits et des bâtiments ont été dégradés, notamment à Saint-Gilles. Deux véhicules de police ont été endommagés. Une personne a été interpellée pour avoir inscrit des tags.
« Tout le monde a le droit de manifester, mais ces comportements sont inacceptables dans un cadre pacifique », a déclaré la porte-parole de la zone, Ilse Van de Keere.
Situation tendue dans différentes villes françaises
En France, les manifestations du 1er mai ont également débouché sur des débordements. Le 1er mai a rassemblé près de 300.000 manifestants en France selon la CGT, dont 100.000 à Paris. Si la majorité des cortèges se sont déroulés dans le calme, des tensions ont éclaté dans la capitale, où des élus socialistes ont été violemment pris à partie par des militants radicaux. Deux personnes ont été blessées. La police a procédé à 29 interpellations. D’autres tensions ont été signalées à Lyon et Nantes.
La CGT, de son côté, a annoncé une nouvelle journée de mobilisation le 5 juin contre la réforme des retraites. Les syndicats ont dénoncé la montée de l’extrême droite et la politique de Trump, tandis que plusieurs figures politiques ont défilé aux côtés des salariés, notamment à Dunkerque, touchée par un plan social d’ArcelorMittal.
La rédaction
(Photo Belgaimage)
