Seules les bombes américaines GBU-57, de près de 14 tonnes, peuvent espérer percer les fortifications titanesques des complexes nucléaires iraniens enfouis sous des dizaines de mètres de roche, béton et terre. Décryptage.
Depuis le début de l’opération Rising Lion, les regards se tournent vers les deux sites névralgiques du programme nucléaire iranien : Fordo et Natanz. Cibles prioritaires de l’aviation israélienne, ces installations stratégiques sont depuis plusieurs jours frappées par des vagues de bombardements. Tsahal a revendiqué dès vendredi dernier des dégâts sur la partie souterraine de Natanz, notamment sur les infrastructures abritant les centrifugeuses et les systèmes électriques.
Les images satellites de Maxar Technologies ont confirmé la destruction de plusieurs structures de surface, notamment des systèmes de refroidissement. Samedi soir, le Premier ministre Benyamin Netanyahou affirmait que l’armée avait « détruit la principale installation » du site de Natanz. Pourtant, le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a nuancé ces propos dès lundi matin : « Rien n’indique une attaque directe contre la salle souterraine », a-t-il précisé, tout en reconnaissant qu’une coupure de courant prolongée pourrait avoir endommagé les centrifugeuses.
Abonnez-vous pour lire l'article en entier.
Apportez votre soutien à la rédaction de 21News en souscrivant à notre contenu premium.