Moins de vingt-quatre heures après les violents débordements survenus en marge de la manifestation syndicale de mardi, l’Office des étrangers a pu reprendre ses activités mercredi matin, malgré des dégâts considérables. Toutes les vitres du bâtiment ont été brisées, l’entrée principale rendue inutilisable et plusieurs bureaux endommagés par des jets d’engins incendiaires. Le personnel, choqué mais mobilisé, a été redéployé dans les zones restées opérationnelles. Des entrées de secours ont été aménagées, et les rendez-vous pour les demandeurs d’asile ont pu être maintenus.
« Nous faisons en sorte que les personnes engagées dans une procédure d’asile n’aient pas à attendre plus longtemps. Cela demande simplement un peu de flexibilité sur le plan pratique », a expliqué la porte-parole de l’Office, Paulien Blondeel. L’administration a également annoncé la mise en place d’un dispositif de soutien psychologique pour les travailleurs, certains ayant été présents lors de l’assaut. Un accompagnement individuel et collectif est prévu dans les jours à venir.
Les violences ont éclaté mardi en marge de la « journée d’action nationale » initiée par la FGTB, présentée comme une mobilisation syndicale contre la vie chère. Des casseurs, infiltrés dans le cortège, ont pris pour cible plusieurs bâtiments publics à Bruxelles, dont celui de l’Office des étrangers. Des vidéos montrent des individus cagoulés jetant des cocktails Molotov et des pavés contre les façades. Des flammes ont brièvement embrasé l’entrée principale, alors que des membres du personnel se trouvaient encore à l’intérieur.
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