Dans la nuit du 16 au 17 juillet, une scène de violence inouïe s’est déroulée dans la paisible station balnéaire de Jullouville (Manche). Élie Lebaillif, restaurateur emblématique du front de mer, a été victime d’une attaque d’une rare brutalité. Une trentaine de jeunes, certains mineurs, ont dévasté son établissement, frappé sa femme et tenté de le lyncher à coups de pierres, de barre de fer et de couteaux. Son seul crime ? Avoir défendu sa terrasse huit jours plus tôt contre ce qu’il appelle lui-même une “bande de casseurs antifas alcoolisés”. “Ils m’ont reconnu, ils m’ont suivi, et ils sont revenus pour me tuer”, raconte-t-il au Point.
“J’ai entendu : on va le finir. Comme dans un film. Sauf que c’était vrai.”
Tout avait commencé une semaine plus tôt, quand M. Lebaillif avait expulsé des jeunes qui jetaient tables et chaises en criant : “C’est une terrasse capitaliste, on n’aime pas les riches.” Avant de promettre, “sur le Coran de La Mecque”, de revenir le tuer. La scène s’est produite alors qu’il venait éteindre un appareil dans la poissonnerie de son fils :“Ils m’ont reconnu dans la rue. J’ai eu trente secondes avec ma femme dans la cuisine. Puis les vitres ont explosé. Ils balançaient des pierres de plus d’un kilo, hurlaient on va te tuer, t’es raciste…”
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