Le débat autour d’un relèvement du ticket modérateur – la part payée par le patient en plus du remboursement de l’assurance maladie – prend de plus en plus de place dans l’agenda politique. Après le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke (Vooruit), qui a proposé cet été un plan d’économies de 433 millions d’euros sur les médicaments, le président de Vooruit Conner Rousseau a confirmé dans De Standaard que la hausse semblait désormais « inévitable ».
Dans ses projets déposés à l’Inami, Vandenbroucke prévoit que les antiacides et les hypocholestérolémiants soient plus chers pour les patients. À l’avenir, une boîte de médicaments coûterait au minimum 2 euros pour un patient ordinaire et 1 euro pour les bénéficiaires de l’intervention majorée (BIM). Actuellement, certains traitements tombent encore sous la barre symbolique de l’euro. « Certains en abusent. Ce ne sont pas des bonbons », a martelé Rousseau.
Consultations médicales aussi dans le viseur
Au-delà des médicaments, la question d’un relèvement du ticket modérateur pour les consultations médicales est également sur la table. Actuellement, une visite chez le généraliste coûte 4 euros si le patient dispose d’un dossier médical global (DMG), 1 euro pour les personnes précarisées, et est gratuite pour les jeunes de moins de 24 ans.
Dans De Tijd, le ministre des Finances Jan Jambon (N-VA) a ironisé : « Ma mère a 96 ans et paie 1,50 euro quand le médecin passe. Elle trouve ça plaisant de boire un café avec lui. » La N-VA pousse clairement à revoir ce système, estimant que le prix actuel n’incite pas à une utilisation plus rationnelle des soins.
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