Le président du CD&V avait accusé dans une émission télévisée certains bourgmestres socialistes bruxellois de refuser la présence de policiers dans certains quartiers à des fins électorales. Invité sur le plateau de Tafel van Gert, sur Play 4, M. Mahdi avait stigmatisé l’attitude de certains bourgmestres sur la manque de présence policière dans certains quartiers.
Connu pour son opposition au plan dit « Quintin » d’envoyer des militaires dans les rues de Bruxelles pour lutter contre le trafic de drogues ; Sammy Mahdi avait donc rejeté en partie la faute sur certains édiles socialistes, qu’il accuse de refuser délibérément la présence de policiers dans certains quartiers. « Car c’est là que se trouve leur base électoral », avait-il estimé. « Et donc, selon eux, il serait provocateur d’envoyer ces gens qui veillent à notre sécurité », s’étranglait-il.
Les réactions des bourgmestres socialistes n’ont pas traîné. Au rang des réactions outrées, Jean Spinette, bourgmestre de Saint-Gilles, qui dénonce « une attaque vulgaire anti-Bruxelles avec un relent raciste » soulignant son sentiment que les budgets témoignent d’un engagement des bourgmestres socialistes pour une police « ferme mais juste ».
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