Le cours de l’or a franchi un nouveau seuil symbolique lundi, dépassant pour la première fois les 4.400 dollars l’once, dans un contexte marqué à la fois par les anticipations de baisse des taux d’intérêt américains et par une recrudescence des tensions géopolitiques. Le métal jaune s’impose plus que jamais comme valeur refuge, tandis que l’argent, le platine et le palladium suivent la même trajectoire haussière.
Selon les données de marché, l’or au comptant a atteint jusqu’à 4.420 dollars l’once en séance, avant de se stabiliser autour de 4.410–4.415 dollars. Ce nouveau record dépasse celui établi en octobre dernier et confirme une progression spectaculaire de près de 67 à 68 % depuis le début de l’année, ce qui constitue la meilleure performance annuelle du métal précieux depuis 1979.
Les taux américains au cœur de la dynamique
L’un des principaux moteurs de cette envolée réside dans les anticipations de politique monétaire aux États-Unis. Malgré un discours de prudence de la Réserve fédérale américaine, les marchés intègrent désormais deux baisses de taux en 2026. Les dernières données économiques américaines, marquées par un ralentissement de l’inflation et un affaiblissement du marché du travail, renforcent ce scénario.
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