Déjà visé par une enquête judiciaire, le bourgmestre de Braine-le-Comte, Maxime Daye (MR), fait désormais face à une nouvelle salve d’accusations émanant de jeunes hommes, selon les informations de RTL Info et de Sudinfo. Ils évoquent des échanges à caractère sexuel tenus via Snapchat, certains messages ayant été envoyés, d’après eux, depuis le bureau même du bourgmestre.
L’affaire, qui a éclaté il y a plusieurs semaines, avait conduit à l’ouverture d’une instruction portant notamment sur la détention et la transmission présumée de contenus pornographiques. À l’époque, plusieurs témoignages faisaient état de sollicitations jugées inappropriées. Aujourd’hui, d’autres voix s’ajoutent à celles déjà entendues.
Un jeune homme a confié à Sudinfo avoir été approché via Snapchat il y a plusieurs années. Il dit s’être laissé entraîner dans la conversation dans le but, selon ses mots, de « piéger » son interlocuteur, qu’il avait identifié comme étant Maxime Daye. Selon lui, l’échange aurait été initié après que l’élu l’a repéré dans un club sportif local.
Des messages explicites
Des captures de messages, transmises aux journalistes, montrent des phrases explicites attribuées à un compte au nom du bourgmestre. Dans ces échanges, il est notamment question de pratiques sexuelles présentées comme « pas très catholiques ». Un autre interlocuteur, qui avait 17 ans au moment des faits, affirme avoir reçu des photos suggestives de l’élu dans un contexte professionnel.
Certains échanges auraient été brefs, d’après les plaignants. Aucun ne rapporte de contact physique ou de poursuites insistantes.
Sollicité, Maxime Daye n’a pour l’instant pas réagi publiquement. Il bénéficie pleinement de la présomption d’innocence, principe fondamental tant que la justice n’a pas tranché.
La Rédaction
(Photo Belga : Bruno Fahy)
