L’ancien Président Nicolas Sarkozy a accordé un long entretien dans le Journal du Dimanche. C’était sa première grande sortie médiatique depuis la décision du tribunal jeudi dernier le condamnant à 5 ans de prison et dont il va faire appel : « Je suis innocent. Et je ne cesserai le combat que lorsque j’aurai obtenu la vérité, c’est-à-dire la reconnaissance de mon honnêteté », déclare-t-il notamment.
Pour ce dernier, « ce délibéré, derrière une condamnation aussi injuste qu’infamante, prouve surtout que toute l’accusation s’est effondrée ». Avant d’ajouter : ce délibéré « confirme, comme je le dis depuis 12 ans, qu’il n’y a jamais eu un centime d’argent libyen dans ma campagne ».
Concernant l’exécution provisoire, Nicolas Sarkozy partage son étonnement à nos confrères : « Je m’attendais à tout, mais pas à cela, je le reconnais. C’est allé encore plus loin que ce que je pouvais imaginer. Toutes les limites de l’État de droit ont été violées. C’est tellement invraisemblable. Même dans ses réquisitions pourtant violentes, le PNF (parquet national financier, ndlr) ne l’avait pas demandé ! Pour cette raison d’ailleurs, mes avocats n’ont pas pu plaider contre cette sanction extraordinaire. »
Cette mesure extraordinaire est motivée, selon les magistrats, par un « risque de trouble à l’ordre public ». Nicolas Sarkozy s’en étonne : « les faits datent d’il y a 20 ans, j’ai été relaxé de 3 des 4 infractions qu’on me reprochait. Je me suis rendu à toutes les audiences du tribunal auxquelles j’étais convoqué. J’ai consciencieusement répondu à la barre pendant plus de 30 heures. (…) De trouble à l’ordre public il n’y a jamais eu. »
Abonnez-vous pour lire l'article en entier.
Apportez votre soutien à la rédaction de 21News en souscrivant à notre contenu premium.