Après avoir longtemps été le « vilain petit canard » de l’OTAN, la Belgique veut désormais se présenter comme un allié fiable. C’est le message de Theo Francken, ministre de la Défense, à l’ouverture du sommet de l’Alliance à La Haye. « Belgium is back », affirme-t-il sur X, tout en rappelant que l’atteinte de l’objectif des 5 % du PIB pour les dépenses de défense prendra encore une décennie.
Dans le sillage des exigences répétées de Donald Trump, les États membres s’apprêtent à s’engager sur un nouvel objectif ambitieux : 3,5 % pour les dépenses militaires classiques, et 1,5 % pour les investissements liés à la cybersécurité, l’infrastructure ou la sécurité intérieure. La Belgique, qui atteint tout juste cette année les 2 % promis en 2014, entend respecter cette trajectoire d’ici 2035.
« Il ne faut pas viser demain matin. Il faut laisser le temps à l’industrie de défense de s’adapter, et trouver les recrues nécessaires, ce qui est un vrai défi sur un marché du travail tendu », souligne Francken. L’engagement belge est pour lui autant une question de respect que de bon sens.
La Rédaction
(Photo : Belpress)