La Cour des comptes serait-elle devenue une succursale officieuse du Parti socialiste ? La nomination récente de Najat Vallaud-Belkacem au rang de conseillère maître au sein de la prestigieuse juridiction financière a relancé les accusations de « recasage » politique. Et derrière cette promotion très commentée, c’est l’ombre tutélaire de Pierre Moscovici, premier président de la Cour et figure de l’ère Hollande, qui intrigue et dérange jusque dans les murs feutrés de la rue Cambon.
Najat Vallaud-Belkacem, ex-ministre de l’Éducation nationale, a intégré début juillet l’un des plus hauts grades de la Cour. Une promotion qui pose question, tant par son opportunité que par sa forme : rémunération confortable (jusqu’à 15.000€ mensuels), procédure de sélection jugée opaque, et surtout, une absence notoire d’expertise dans le domaine du contrôle budgétaire ou du droit public financier.
L’intéressée, qui a échoué deux fois au concours d’entrée de l’ENA, aurait été « choisie pour son profil atypique », selon la communication officielle. Mais dans les couloirs, nombreux sont ceux qui voient dans cette nomination un retour d’ascenseur politique, voire un troc discret entre François Bayrou et les socialistes, destiné à éviter une motion de censure concernant le budget. Le Canard Enchaîné en a fait ses choux gras il y a quelques jours : le chef de groupe PS à l’assemblée nationale, Boris Vallaud, aurait obtenu cela de Bayrou en échange d’une non-censure du PS de l’actuel gouvernement…
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