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Poupées pédopornographiques : Shein dans la tourmente, la France hausse le ton

par Harrison du Bus
Henrique Campos / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

La vente sur la plateforme Shein de poupées sexuelles à apparence enfantine a déclenché une vague d’indignation. La Répression des fraudes a saisi la justice, et le ministre de l’Économie menace d’interdire le site en cas de récidive.

Le scandale est d’une rare gravité. Quelques jours avant l’ouverture de sa première boutique permanente à Paris, la marque chinoise Shein se retrouve au cœur d’une affaire de vente de poupées sexuelles à caractère pédopornographique.
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a constaté la présence sur la plateforme de produits décrits comme des « poupées d’apparence enfantine », mesurant environ 80 centimètres, présentées avec le corps et les traits d’une fillette. L’une des annonces, relevée par Le Parisien, montrait une poupée tenant un ours en peluche et accompagnée d’un descriptif à connotation sexuelle explicite.

Dans un communiqué publié samedi, la DGCCRF estime que « leur description et leur catégorisation sur le site permettent difficilement de douter du caractère pédopornographique des contenus ». Ces faits ont été signalés au parquet de Paris, désormais saisi du dossier. La diffusion de telles représentations est passible de sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende.

Roland Lescure menace de fermer la plateforme

Invité lundi sur BFMTV et RMC, le ministre de l’Économie Roland Lescure a dénoncé des « objets horribles » et déclaré que l’Arcom et la justice avaient été saisies. Il a menacé Shein d’une sanction sans précédent :

« Si ces comportements sont répétés, nous serons en droit, et je le demanderai, qu’on interdise l’accès de la plateforme Shein au marché français. S’ils ne respectent pas la loi de manière répétée, on la fermera »,
a-t-il prévenu.

Le ministre a ajouté que, tout comme pour des actes de terrorisme, de trafic de stupéfiants ou de pédopornographie, le gouvernement pouvait demander un blocage du site s’il s’avérait incapable d’empêcher la mise en ligne de tels produits.

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