Battus, affamés, enfermés dans des cages ou des fosses souterraines sans air : les survivants de deux années de captivité à Gaza racontent aujourd’hui l’horreur dans de nombreux témoignages repris par la presse israélienne. Les témoignages livrés par leurs familles dessinent le portrait d’un système de détention d’une cruauté méthodique, où la torture physique côtoyait la guerre psychologique. Certains n’avait qu’un morceau de pain par jour. D’autres étaient enfermés dans des cages et battus régulièrement. A d’autres encore, le Hamas leur proposait de se convertir à l’Islam “puisqu’Israël les avait abandonnés”.
L’ex-otage israélienne Noa Argamani s’est exprimée mardi, au lendemain de la libération de son compagnon, dans le cadre du cessez-le-feu conclu entre Israël et le Hamas. Elle a décrit, avec prudence, les conditions très différentes de leur détention à Gaza.
L’image de cette jeune femme criant « Ne me tuez pas ! » alors qu’elle était emmenée de force sur une moto par des combattants du Hamas, lors de l’attaque du 7 octobre 2023, avait marqué les esprits dans le monde entier. Étudiante à l’université Ben Gourion de Beer Sheva, elle avait été enlevée pendant la rave party Tribe of Nova. Elle a été libérée en juin 2024 au cours d’une opération militaire israélienne.
Dans un message publié sur le réseau social X, Noa Argamani, 28 ans, revient sur les longs mois passés loin de son compagnon, Avinatan Or. « J’ai été retenue captive avec des enfants, des femmes et des personnes âgées, tandis qu’Avinatan était détenu seul », écrit-elle. Elle précise avoir été enfermée dans des habitations, tandis que lui était maintenu dans des tunnels.
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