La promotion de droit et de criminologie de l’ULB, en nommant Rima Hassan marraine de sa promotion, n’a pas manqué de susciter un certain malaise. L’essayiste et journaliste Caroline Fourest n’est la seule à avoir réagi négativement.
On sait depuis ce vendredi officiellement – puisque c’était dans l’air depuis deux mois, que la promotion de droit et de criminologie de l’ULB a nommé Rima Hassan marraine de sa promotion, l’eurodéputée disposant de davantage de voix de préférences que Typhanie Afschrift ou Gisèle Pelicot. Cette nomination n’a pas manqué de faire réagir différentes personnalités.
Pour l’essayiste Caroline Fourest, « cela fait très longtemps que l’ULB est gangrenée par des militants d’extrême gauche pro-islamistes, qui attaquent les conférences de laïques, quand ils ne vont pas étudier Daech en Syrie ».
Au rang des politiques belges, Sophie Rohonyi, présidente de DéFi, estime que « les étudiants en droit de l’ULB », dont elle rappelle qu’elle a été, « ont raison de s’émouvoir face au drame humanitaire à Gaza ». « Mais réalisent-ils », poursuit-elle, « qu’ils honorent ici une élue qui légitime l’action armée du Hamas et refuse la solution pacifique à deux États ? ».
De son côté, Aurélie Czekalski, vice-présidente du MR bruxellois, interroge : « pour incarner les valeurs des Lumières, de l’État de droit et du dialogue, les étudiants ont choisi… Rima Hassan ». « Le discernement des juristes de demain fait peur… », ironise-t-elle.
Enfin, Jean Quatremer, journaliste à Libération, s’inquiète lui aussi : « des nouvelles du pays de l’antisémitisme systémique… », commence-t-il. « Bon, en même temps », rappelle-t-il, « elle n’a toujours pas été condamnée pour antisémitisme, l’Etat français demeurant étrangement inactif face à cette marchande de haine ».
Maxence Dozin
(Photo Belgaimage)
