Malgré un accord de cessez-le-feu entre les deux pays annoncé par Donald Trump, faisant suite à quatre jours d’escalade militaire au Cachemire, les deux pays semblent poursuivre leurs affrontements.
Les deux puissances nucléaires, en conflit ouvert depuis un attentat perpétré sur le sol indien le 22 avril dernier et ayant coûté la vie à 26 personnes, ont, malgré un accord de cessez-le-feu, repris de façon insidieuse les hostilités.
Il apparaît peu clair de savoir dans quelle mesure les États-Unis sont à l’origine de l’accord de trêve signé entre les deux pays. Le Pakistan a reconnu l’implication de Washington dans ces pourparlers, au contraire de l’Inde qui affirme que l’accord a été signé sans intervention extérieure. Certains pays du Golfe, dont l’Arabie Saoudite, sont également réputés avoir joué un rôle dans ces négociations.
Une équation à plusieurs inconnues
L’Inde accuse le Pakistan d’abriter des groupes terroristes responsables de l’attentat du 22 avril, ce qu’Islamabad dément. En représailles, Delhi a procédé à des frappes militaires sur le territoire de son voisin, le Pakistan ayant ensuite répliqué dans le même sens. Missiles, drones et frappes ciblées se sont ensuite multipliées, sans que l’on puisse en déterminer le bilan humain avec précision.
Il semble hasardeux de déterminer à l’heure actuelle quelles pourraient être les conséquences de la reprise de ces affrontements, et dans quelle mesure des pays tiers pourraient être impliqués dans un renforcement ou un encadrement du dialogue entre les deux pays.
Maxence Dozin
(Photo Benedicte Van Der Maar / Hans Lucas via AFP)