À Genève, les discussions internationales sur le premier traité mondial contre la pollution plastique peinent à avancer. « Les progrès ne sont pas suffisants », a reconnu samedi 9 août Luis Vayas Valdivieso, diplomate équatorien et président des débats, à cinq jours de la date butoir fixée au 14 août.
Depuis mardi, les représentants de 184 gouvernements tentent de rédiger ensemble un texte censé s’attaquer au fléau environnemental qu’est la pollution par les plastiques. Sept mois après l’échec d’un précédent cycle à Busan, en Corée du Sud, le scénario semble se répéter, sur fond de blocage d’un groupe de pays producteurs de pétrole. « Beaucoup de questions restent en suspens. Nous avons besoin d’une vraie avancée pour atteindre notre objectif commun », a insisté Luis Vayas Valdivieso.
La session genevoise, ajoutée au calendrier pour tenter de rattraper le retard, a débouché dans la nuit de vendredi à samedi sur une ébauche de texte élargie de 22 à 35 pages. Mais les points de désaccord se sont malheureusement largement multipliés.
La rédaction
(Photo Belgaimage)