Donald Trump durcit le ton contre l’industrie pharmaceutique étrangère : selon les propos rapportés par Le Figaro, le président américain a annoncé vouloir imposer des droits de douane « jusqu’à 250% » sur les médicaments importés aux États-Unis, dans un délai d’« un an à un an et demi ». Une mesure destinée à rapatrier la production pharmaceutique sur le sol américain, au nom de la sécurité nationale.
Cette annonce inquiète particulièrement en Europe, où les laboratoires sont fortement implantés — et notamment en Belgique. L’industrie pharmaceutique belge figure parmi les plus dynamiques du continent, avec des milliers de chercheurs de haut niveau et des investissements massifs dans la recherche et la production. Plusieurs groupes américains y ont d’ailleurs établi leurs centres de production européens, profitant d’un écosystème performant et d’un accès rapide au marché européen.
Mais cette force pourrait se transformer en vulnérabilité si Washington mettait sa menace à exécution. Avec 70 milliards d’euros de médicaments exportés chaque année vers les États-Unis depuis l’Europe, dont une part significative en provenance de Belgique, l’enjeu est crucial. Les droits de douane envisagés — jusqu’à cinq fois plus élevés que ceux sur l’aluminium — pourraient bouleverser la chaîne de valeur globale et affaiblir l’attractivité de la Belgique face à des États américains désormais courtisés.
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