Des milliers de personnes ont manifesté en Israël, ce dimanche 17 août, pour exiger un cessez-le-feu immédiat et la libération des otages. Des mères de soldats et de captifs mènent la contestation, tandis que Benjamin Netanyahu estime que faute de “terminer le travail”, le Hamas se reconstituera.
Depuis des mois, la guerre à Gaza ensanglante la région. Mais c’est désormais le cœur d’Israël qui s’enflamme. Dimanche, le pays a connu une mobilisation importante sans être pour autant massive : des milliers de citoyens sont descendus dans les rues, dans plus de 300 localités, de Tel Aviv à Haïfa. À l’appel notamment du Forum des familles d’otages et de disparus, universités, entreprises et administrations ont rejoint une grève nationale importante.
Pour autant, la grève générale de dimanche n’a pas été approuvée par la puissante organisation syndicale Histadrout, qui reste prudente et cherche à ne pas se placer directement dans le camp des opposants au gouvernement.
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