Nos finances publiques sont dans un état critique. Le gouvernement Vivaldi a laissé notre pays dans une situation budgétaire dramatique et avec une des pires situations financières de toute l’Union Européenne. Face à cette réalité, le nouveau gouvernement de l’Arizona a annoncé un ensemble de mesures visant à réduire le déficit budgétaire. Cependant, ces initiatives ont déjà provoqué de vives réactions, comme en témoigne la grève des trains qui dure maintenant depuis neuf jours. Malgré ces contestations, il est évident que les efforts annoncés restent insuffisants. Des ajustements plus drastiques seront inévitables dans les années à venir pour garantir la stabilité économique.
Nos finances sont au bord du gouffre. Quelques constats qui illustrent l’ampleur de la crise. Commençons un déficit budgétaire préoccupant. Pour l’année 2025, le pays se dirige vers un déficit budgétaire de 4,8 % du PIB, soit environ 30 milliards d’euros. Selon les projections de la Banque nationale, ce déficit pourrait atteindre 7,6 % du PIB d’ici une décennie, soit près de 48 milliards d’euros en valeur actuelle, en l’absence d’intervention. Cette tendance entraînerait une augmentation continue de la dette publique, qui pourrait dépasser 140 % du PIB d’ici dix ans, dépassant ainsi le précédent record de 138 % atteint dans les années 1990.
Une négligence des missions essentielles de l’État
Au-delà des chiffres, la situation des finances publiques est d’autant plus préoccupante que l’État a, depuis des décennies, sous-financé deux de ses missions fondamentales : la défense et les infrastructures. Les coupes budgétaires opérées dans les années 1980 pour assainir les finances ont lourdement impacté ces secteurs, sans jamais être corrigées depuis. Or, il est aujourd’hui indéniable que cette tendance n’est plus tenable.
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