La Maison Blanche envisage d’organiser une rencontre trilatérale entre Donald Trump, Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky à Budapest, selon des sources proches de l’administration américaine. Le Service secret aurait déjà commencé à préparer l’éventualité d’un tel sommet en Hongrie, dirigée par Viktor Orbán, proche allié de Trump.
Karoline Leavitt, la porte-parole de Maison Blanche, n’a « ni confirmé ni démenti » l’information, soulignant que plusieurs lieux étaient étudiés. Poutine aurait plaidé pour Moscou, Emmanuel Macron pour Genève, et la Suisse s’est dite prête à accueillir les négociations, allant même jusqu’à promettre à Poutine une immunité vis-à-vis du mandat de la CPI.
La tenue du sommet reste incertaine. Après une réunion à Washington entre Zelensky et les dirigeants européens, le chancelier allemand Friedrich Merz a évoqué la possibilité de discussions directes « dans les prochaines semaines ». Trump a ensuite annoncé qu’il se joindrait aux deux présidents « en conclusion du processus de paix », après sa rencontre avec Poutine en Alaska. Mais Moscou temporise : Sergueï Lavrov a répété mardi que les pourparlers devaient avancer « étape par étape », en commençant par le niveau d’experts.
En parallèle, les discussions militaires se multiplient. Le chef d’état-major américain Dan Caine doit réunir à Washington ses homologues européens pour travailler sur les garanties de sécurité à offrir à Kiev. Les 32 chefs militaires de l’Otan tiendront également une réunion virtuelle. Autant de signaux qui confirment la volonté occidentale de peser sur le dossier, malgré une dynamique encore fragile.
La rédaction
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