Il devait être élu chancelier ce mardi par le Bundestag, c’était une formalité. Il le sera sans doute mais pas au premier tour.
Le conservateur n’a obtenu que 310 voix sur 621 exprimées et 630 députés au total, a annoncé la présidente du Bundestag. Il lui en aurait fallu 316 pour être élu.
Friedrich Merz doit normalement prendre la tête d’un gouvernement de coalition entre la CDU, la CSU et le SPD, censé sortir l’Allemagne de la récession, répondre à la montée de l’AfD et renforcer la défense européenne face au désengagement stratégique américain. Mais derrière les discours d’unité et de volonté réformatrice, c’est une équipe composite, tiraillée entre idéologies et intérêts divergents, qui s’installe au pouvoir — au risque de prolonger le déclin d’un pays fragilisé par des années de compromis technocratiques et de culpabilité politique.
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