Sous sanctions américaines depuis février, la Cour pénale internationale traverse une crise sans précédent, selon Associated Press. Accusée de politiser la justice en visant les dirigeants israéliens, la CPI voit ses moyens logistiques et juridiques sabordés, tandis que son procureur, Karim Khan, est visé par une enquête pour harcèlement. Entre bras de fer géopolitique et crise de légitimité, l’avenir de l’institution est en jeu.
Depuis février 2025, la Cour pénale internationale (CPI) est fragilisée par une série de sanctions imposées par l’administration Trump. En cause : l’émission de mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, accusés de crimes de guerre à Gaza. Washington, non signataire du Statut de Rome, a dénoncé une décision “illégitime et politiquement motivée”, et accuse la CPI de vouloir instrumentaliser le droit international contre les États-Unis et leurs alliés.
Le président Trump a ordonné le gel des comptes du procureur Karim Khan, l’interdiction d’entrer sur le sol américain pour lui et son équipe, et menace de poursuites tout organisme américain lui apportant un soutien, même technologique. La boîte email de Khan a été supprimé par Microsoft ; ses comptes bancaires britanniques ont été bloqués. Plusieurs ONG ont cessé leur coopération avec la Cour, redoutant des représailles, et certains collaborateurs américains ont quitté La Haye de peur d’être arrêtés aux États-Unis.
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