Des chercheurs américains ont découvert dans des parcs solaires des États-Unis des équipements de communication interdits ainsi que des « kill switches » dissimulés dans les onduleurs de panneaux solaires d’origine chinoise. Ces composants secrets pourraient permettre de manipuler à distance l’approvisionnement en électricité, perturber les réseaux et provoquer des coupures massives de courant en Europe et aux États-Unis. Pékin se préparerait-elle à une Troisième Guerre mondiale dans le noir ?
Selon ces experts, les composants concernés permettraient d’éteindre les dispositifs à distance et de les rendre inutilisables. À la différence d’une bombe à retardement (« time bomb »), qui s’active à une date précise, ces kill switches peuvent être enclenchés à tout moment par une simple commande électronique.
Le rapport confidentiel consulté par les enquêteurs conclut que la Chine aurait la capacité de manipuler, voire de détruire physiquement, des infrastructures électriques américaines. Les soupçons se portent directement sur le gouvernement chinois, soupçonné d’avoir intégré ces dispositifs dans les onduleurs livrés par des fournisseurs tels que Huawei.
Sabotage à distance ?
Les onduleurs permettent déjà, en théorie, une maintenance à distance. Les entreprises de services publics installent d’ailleurs des pare-feux pour éviter toute communication directe avec la Chine. Mais cette fois, les experts ont découvert des équipements de communication secrets non documentés, présents dans les onduleurs de plusieurs marques chinoises. Ces découvertes sont le fruit d’analyses techniques poussées, réalisées par des ingénieurs américains qui ont démonté entièrement ces appareils. Deux sources ont confirmé ces éléments à l’agence Reuters.
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