“Europe free speech problem : JD Vance was Right”, c’est le titre de la couverture de The Economist, bible libérale anglo-saxonne, plutôt adversaire en général de l’administration Trump. « Derrière les accusations hypocrites du vice-président américain J.D. Vance, un constat dérangeant s’impose : l’Europe régresse sur la liberté d’expression. Des lois floues, des sanctions disproportionnées et un climat de peur freinent le débat public, au profit des populistes. Les libéraux européens devraient entendre l’avertissement du vice-président américain. »
Le vice-président américain J.D. Vance, malgré les pratiques autoritaires de son propre gouvernement, pointe une réalité préoccupante : l’Europe bride de plus en plus la liberté d’expression, écrit The Economist. « Tous les pays européens proclament protéger ce droit fondamental, mais imposent aussi des limites souvent vagues, subjectives et politiquement orientées. Si la Hongrie est régulièrement critiquée pour avoir écrasé les médias indépendants, d’autres démocraties comme l’Allemagne ou le Royaume-Uni s’illustrent aussi par des abus. »
Des lois floues qui provoquent l’effet inverse
L’Europe interdit à large échelle les discours dits « haineux », sans réelle définition consensuelle. En Allemagne, critiquer un politicien peut mener à des poursuites pénales, même pour un simple « idiot ». En Finlande, un député a été poursuivi pour avoir cité la Bible sur l’homosexualité. En Espagne, insulter le roi est un délit. Au Royaume-Uni, la police arrête chaque jour une trentaine de personnes pour des propos jugés offensants en ligne, y compris des parents critiquant l’école de leur enfant.
L’intention de ces lois est de préserver l’harmonie sociale. « Mais elles produisent souvent l’effet inverse : sentiment d’oppression, montée du populisme, autocensure. » Plus de 40 % des Britanniques et Allemands pensent ne plus pouvoir dire ce qu’ils pensent. Ce climat nourrit la défiance envers les élites et les institutions. Quand des chaînes conservatrices sont lourdement sanctionnées pour des opinions anti-avortement — banales aux États-Unis — le soupçon de partialité grandit.
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