Le débat sur les taxes sur les plus-values continue d’agiter les partis de la majorité belge. Ce week-end, les socialistes flamands de Vooruit ont relancé l’idée de taxer les plus-values réalisées dans le cadre de l’épargne-pension, une proposition qui crispe les chrétiens-démocrates flamands du CD&V.
C’est le président du CD&V, Sammy Mahdi, qui a publiquement mis en cause Vooruit. Selon lui, le parti socialiste pousse en coulisses pour instaurer une taxe de 10 % sur les plus-values issues de l’épargne-pension fiscalement avantageuse (3e pilier) et des assurances groupe via l’employeur (2e pilier). Et ce alors même que ces revenus sont déjà fortement taxés lors du versement final, ce qui annule souvent les avantages fiscaux perçus durant la carrière.
Certaines formations gouvernementales lorgnent donc sur le bas de laine de millions de Belges ayant cotisé toute leur vie, à l’approche d’une réforme plus large sur les plus-values concernant actions, fonds et cryptomonnaies. L’enjeu politique est de faire payer cette réforme à des électeurs extérieurs à leur propre base.
Abonnez-vous pour lire l'article en entier.
Apportez votre soutien à la rédaction de 21News en souscrivant à notre contenu premium.