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DOGE : un bilan loin des objectifs initiaux

par Maxence Dozin

Quelques semaines après le départ d’Elon Musk – et les frasques qui s’en sont suivies –, les résultats de l’expérience dite du « DOGE » de réduction des dépenses publiques, sont passablement mitigés. 

Créé le 20 janvier 2025 par décret présidentiel, le DOGE (Department of Government Efficiency) a été taillé sur mesure pour les ambitions d’Elon Musk, homme le plus riche du monde et par ailleurs plus grand soutien financier de Donald Trump. Le patron de SpaceX, d’origine sud-africaine mais naturalisé américain depuis le début des années 2000, s’était lancé le pari de pouvoir tailler dans les dépenses publiques à concurrence de 2.000 milliards de dollars, essentiellement via des coupes budgétaires dans des agences gouvernementales jugées laxistes en matières d’utilisation d’argent public, voire carrément inutiles. L’objectif consistait par ailleurs en la modernisation des structures fédérales et de tenter de mettre fin à que d’aucuns, dans le camp Trump, à de supposées « fraudes d’ampleur ».

Un début de mission sur les chapeaux de roue

Les choses avaient pourtant commencé en fanfare pour M. Musk dans le cadre de sa nouvelle mission. Aidé par une équipe de jeunes ingénieurs ayant travaillé pour ses entreprises, ce dernier avait notamment placé dans son viseur l’USAID, Agence américaine de développement, dont les quelque 1.600 fonctionnaires travaillant sur le territoire national avaient été placés en congé administratif sans délai. Des listes de dépenses relativement farfelues avaient été communiquées au public, notamment dans le cadre de programmes dits de « DEI » (Diversity, Equity and Inclusion), censés favoriser, dans le domaine dit des « minorités », tantôt des spectacles, tantôt des programmes de sensibilisation. C’était alors le début du mois de février, et le destin de l’institution de coupe des dépenses publiques s’annonçait fastueux.

Un épuisement généralisé

Un autre objectif du DOGE, bien calqué sur les désirs exprimés par la fondation Heritage, organisation extrêmement conservatrice appuyant Donald Trump, consistait à procéder au démantèlement du département de l’Éducation publique (DoE), jugé par le président comme nécessitant un refonte profonde. Les visées des deux hommes ont cependant été douchées par un juge fin mai ; la réduction des dépenses sur ce volet restant limitées, ceci notamment dans le cadre des subventions accordées aux universités en matière de recherche.

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