Cela ressemble à une théorie du complot délirante, et pourtant la plupart des faits sont confirmés. Le Parti communiste chinois (PCC) aurait produit de faux permis de conduire américains, envoyés ensuite aux États-Unis pour permettre l’envoi de bulletins de vote par correspondance lors de la présidentielle de 2020. Ce qui constitue le véritable scandale, ce n’est pas tant cette tentative d’ingérence, mais le fait qu’elle aurait été détectée, signalée… puis étouffée.
En mai dernier, le sénateur républicain Chuck Grassley, président de la commission judiciaire du Sénat, a réclamé la divulgation d’un document confidentiel. Le directeur du FBI l’a retrouvé et transmis. Ce document a depuis été rendu public. Kash Patel, responsable du FBI à l’époque, en a confirmé l’existence.
D’après Grassley, le régime chinois aurait tenté d’influencer l’élection présidentielle américaine au profit de Joe Biden. Il ne précise toutefois pas si des électeurs ont effectivement utilisé ces faux permis pour voter réellement par correspondance en faveur du candidat démocrate.
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