Donald Trump et son vice-président ont assisté au largage des bombes de B-2 sur les sites nucléaires iraniens depuis la « situation room» . « Les États-Unis ne sont pas en guerre contre l’Iran, mais contre le programme nucléaire iranien », a prévenu JD Vance. Téhéran a poursuivi ses frappes contre Israël, blessant des dizaines de personnes. L’Iran a par ailleurs prévenu qu’il allait activer des « cellules dormantes » aux États-Unis.
Les images de la télévision américaine montraient dimanche les bombardiers B-2 en retour de mission vers une base militaire dans le Missouri, après avoir conclu avec succès l’opération « Midnight Hammer ». On pouvait aussi y constater des dégâts occasionnés par les frappes à Ispahan, ou encore à Fordo par les missiles largués par l’aviation américaine.
Dans la nuit de samedi à dimanche, Donald Trump et ses équipes de conseillers ont pu observer, depuis la « situation room » de la Maison Blanche, les opérations de largage des bombes de 13 tonnes sur les sites nucléaires iraniens, entre autres celui de Fordo, situé loin dans les montages. Le Pentagone a déclaré que les trois sites avaient fait l’objet de « dégâts et de destruction extrêmes ».
On apprend par ailleurs que l’Iran, de son côté, avait envoyé un message au président Trump, l’avertissant durant le sommet du G7 du week-end dernier à Kananaskis au Canada que « s’il (poursuivait) l’option militaire, l’Iran pourrait répondre par la mise sur pied de projets terroristes aux Etats-Unis ».
Même si le Pentagone affirme qu’il est « trop tôt pour se positionner », les États-Unis se préparent donc déjà à de potentielles actions hostiles iraniennes. Washington tente en tout cas d’insister sur le fait que seul le programme nucléaire iranien état visé, et pas l’Iran lui-même, à travers une salve unique de frappes. Selon JD Vance, « les États-Unis ne sont pas en guerre contre l’Iran, mais contre le programme nucléaire iranien ».
Maxence Dozin
(Photo by Handout / Getty Images via AFP)