C’est le comble : dix ans après la piétonnisation du boulevard Anspach, saluée comme une victoire urbaine contre la voiture reine, l’Arau (Atelier de recherches et d’actions urbaines) dénonce un projet devenu, selon ses mots, un « modèle dépassé » des années 1980. Trop commercial, trop tourné vers le tourisme de masse, trop standardisé : la critique fuse… contre un projet pourtant écologiste à l’origine.
Philippe Close, actuel bourgmestre et ancien échevin du Tourisme, défend lui une « réussite » : un centre-ville enfin vivant, où les habitants sont de retour, où l’horeca foisonne, où les grandes entreprises s’installent. Selon lui, c’est la preuve que Bruxelles n’est plus une « ville ennuyeuse », mais une capitale qui bouge, qui attire, qui respire. Et qui assume de mélanger logement social et développement privé pour financer ses services publics.
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