Alors que l’armée israélienne appelle hôpitaux et ONG à préparer l’évacuation du nord de Gaza en vue d’un assaut sur Gaza City, l’ex-général Yaakov Amidror avertit dans le Jerusalem Post qu’un report ou un cessez-le-feu provisoire doublerait le nombre de soldats tués. Faut-il alors accepter un accord partiel avec le Hamas ou lancer l’opération militaire décisive ? Netanyahu semble hésiter.
L’armée israélienne a commencé à prévenir hôpitaux et ONG dans le nord de la bande de Gaza de se préparer à évacuer leurs patients et équipements vers le sud, en prévision d’une offensive majeure sur la ville de Gaza. Les militaires assurent que des infrastructures hospitalières de secours seront mises en place dans le sud, avec un afflux accru de matériel médical.
Mais derrière ces avertissements humanitaires se joue un dilemme stratégique et politique. Dans un entretien au Jerusalem Post, l’ex-général et ancien conseiller à la sécurité nationale Yaakov Amidror estime que repousser l’assaut ou accepter une trêve de 60 jours doublerait les pertes israéliennes. « Si nous entrons maintenant, le prix est de 100 morts. Si nous attendons, ce sera 200 », a-t-il résumé. Le Hamas profiterait du délai pour renforcer ses défenses.
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