Le directeur de Bruxeo, confédération représentative du secteur à profit social à Bruxelles, cible principalement le retard de l’octroi des aides, qui génère un baisse d’attractivité pour le secteur tout entier.
21News : Pouvez-vous d’abord nous expliquer votre organisation et nous rappeler quels sont les objectifs qu’elle poursuit ?
Bruno Gérard : Absolument. Bruxeo est la confédération qui représente les employeurs du secteur à profit social, donc le non-marchand, à Bruxelles. Nous sommes une fédération intersectorielle, pluraliste, qui regroupe à l’heure actuelle 29 fédérations. Elles-mêmes sont des ASBL dans tous les secteurs du non-marchand ; cela va des hôpitaux, aux maisons de repos, aux crèches, en passant par l’enseignement, le socio-culturel, ou l’aide à domicile.
Nous les représentons à la fois en matière de concertation sociale au niveau bruxellois, et nous développons également des services mutualisés pour les ASBL bruxelloises, par exemple en environnement, en énergie, digitalisation, diversité ou conseils juridiques.
21News : Pouvez-vous nous expliquer comment le secteur non-marchand se positionne par rapport à ce gouvernement en affaires courantes et, plus largement, par rapport à l’absence de gouvernement régional depuis juin 2024 ?
B.G. : Pour l’instant, nos conseillers juridiques organisent des séminaires intitulés : « Que faire quand l’exécutif ne suit plus ? », qui consistent à donner des conseils aux structures. À côté de cela, on interpelle beaucoup le gouvernement en affaires courantes, les parlementaires qui sont, eux, toujours en exercice, et les négociateurs pour un éventuel futur gouvernement sur, justement, tous les impacts que l’absence d’un gouvernement a sur les secteurs, et sur les différentes urgences qu’il faut pallier, même si nous sommes en affaires courantes.
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